dimanche 6 mai 2012

Prédateur et proie.


       Cette petite araignée, prédateur de son état, tout en s'offrant son repas est aussi celui de ce parasite sur son abdomen. Elle n'a plus que la moitié de ses pattes.

Réception en Mono.

mardi 15 mars 2011

Avant de revenir....

Extrait d'un courrier écrit à mon frère avant mon retour du Chili en 2010:

Coucou
Comment ça va?Comment va papa?

Ici nous préparons nos valises aujourd´hui.

Nous arriverons mercredi vers 15h. Les valises vont être plus légères.

[...]

J'ai trouvé de bons appuis pour rentrer dans un collège français. Beaucoup de gens veulent que je sois un "personnal trainer". Je vais jouer mon diplôme fédéral avec cette forte demande dans un pays qui ne cherche qu'à exploser alors que notre France implose. La faute à qui? A la facilité d'en faire le minimum et d'être payé le maximum.

J'ai vu les prix de beaucoup de produits de consommation courante, et c'est effarant. Cela peut être parfois quatre fois moins que la vie européenne ,sur des denrées alimentaires le dixième. Mais le plus fort , c'est l'ouverture d'esprit, la volonté de réussir. Il faut que tu viennes, voir et goûter cette vie. Un cinéma coûte moins de dix euros pour deux adultes, mais avec le super popcorn et la grande boisson.... En France tu te payes une place et encore je n'en suis pas sur!

L'essence est à moins de 640 pesos soit moins de 0,80 €, et je n'ose pas parler du reste. Le français est super apprécié, et même aidé dans de nombreuses choses commme son expatriation, les études quasi gratuites pour ses enfants dans les meilleurs collèges français et les meilleures universités, choses qui ne m'arrivera jamais en Europe.

[...]

Ce qui me manque en France c'est vous, seulement vous et la douceur de notre climat. Le reste et n'en veux plus : les entreprises et les délires de grandeurs, les Stakanoffs et les donneurs de leçon, cette vision si courte que l'on ne voit seulement l'intérieur des paupières ....

Je me suis souvent posé la question si c'est le bon choix, et en voyant la vie qu' ont mené les grands parents à espérer seulement un jour meilleur, je ne veux absolument pas faire de même. Je prends la vie pour le meilleur, en me battant je veux donner aux miens le même goût de vivre.

Je suis désolé pour le chat et la pendule, les chiffres et les lettres, le mou de veau pour monsieur Bidochon, Youki qui fait du gras sous le buffet près du sucrier, avec ses petits napperons, les draps en flanelles, le pyjama de pilou, le litron de rouge pour le coeur parce que le docteur l'a dit, la visite des enfants une fois par mois, le balai dans le coin de la cuisine qui accuse une calvicie avancé, l'odeur de la graisse déposée sur la hôte de la cuisinière dont le tissus rouge garni de cette substance adipeuse est aussi figée que le progrès céphalé des franchouillards moyens, voire de la base française, je prononcerai même: ils sont du niveau de la fondation: les paquerettes.

Evasion garantie lors du journal de vingt heures nous garantissant que le monde est pire ailleurs avec l'insécurité des banlieues, les avions qui se crashent, les jeunes militaires français qui tombent comme des mouches dans un pays plus hostile que jamais, comme les minables reportages américains avec la décoration postume, donnant un ultime courage dans un poignant adieu qui déchire le coeur de la famille, qui elle verse son pudique chagrin avec en guise de public les trous du cul de reporters de VSD.

Sainte téloche, mère de toutes les manipulations et ces hommes politiques qui n'ont que les attributs génétiques sans avoir la tripaille qui va avec.

Heureuses les émissions du samedi soir où le beauf moyen du haut de son pavillon de banlieue peut admirer le petit monde depuis son home cinéma dont le son "t'es à chier" est bien loin d'être comme au cinéma. Le sien est surement plus grand que celui de son voisin, toute la subtilité est là dans ce monde.
Il est bien entendu accompagné de sa génitrice de femme et son troupeau de nez de boeuf, buvant de leurs yeux à l'expression bovine les convulsions hilares de présentateurs trépannés aux dentiers lustrés, exibant même leurs oreillettes de pantins ,preuve que tout est sous contrôle pour une... sacré soirée.

Encore une fois nous avons la confiration qu'à l'appel, les "couilles" répondent absentes. Nous pouvons admirer "que du bonheur" avec les mêmes come backs annuels, aggrémentés de défilés de nichons siliconnés. Si le Botox avait la valeur de l'or, certaines femmes seraient hors de prix. Sans parler des chirurgiens esthétiques que l'on va bientôt retrouver sur la place Vendôme, ou bien être cotés en bourse.

Beaucoup chantent pourquoi dieu ne nous aide pas? Normal je leurs répondrais, vous êtes trop cons, faites un efforts pour qu'il vous comprenne. Aujourd'hui vous parlez un langage qu'il ne peut comprendre. Dans la Création il n'y pas de lising, de garantie ou bien de hotline et encore moins de petites lignes en bas de page...

Aller un effort! Il suffit juste d'ouvrir les yeux, rien de plus.

Bises Frangin

mardi 16 novembre 2010

Santiago.


Du jaune à Chillan.


Abrazos gratis.